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Pistes pour bien communiquer

Beaucoup d’entre vous auront déjà entendu ces conseils, les plus répandus et populaires, recommandant de parler à la première personne, de parler de son ressenti, de ne pas attaquer l’autre ou être sur la défensive, etc.

Voici un résumé très condensé reprenant ce qu’il est important de retenir:

1. Développer sa capacité de gestion émotionnelle

Vous penserez peut-être que ce point n’a rien à faire dans cet article puisqu’il traite de la gestion des émotions: vous vous trompez.

En effet, si l’un de vous est trop “activé” émotionnellement, débordé, il sera incapable d’écouter.

Lorsque nous sommes en état de stress, nous ne sommes pas à même de prendre du recul, de réfléchir et/ou utiliser des mots qui reflètent notre ressenti.

Il ne s’agit pas de devenir hypocrite ou gentil, mais de pouvoir délivrer un message sincère, juste, direct et proche de ce que vous ressentez. Ce point est primordial: soyez éveillé à votre état et à celui de l’autre. Si vous êtes dépassé, débordé, il vaut mieux prendre un temps de pause de quelques minutes: rien de bon ne pourra généralement ressortir de deux personnes à l’esprit échauffé. Cela vous paraîtra peut-être contre-intuitif au moment même, mais cela vous épargnera les dégâts des mots dits dans la douleur, qui resteront gravés pendant toute votre vie de couple et seront ressortis inlassablement au cours des prochaines disputes : « je ne t’ai jamais aimé », « tu ne sers à rien » , « je suis idiot d’être avec toi », « tu ferais mieux de trouver quelqu’un d’autre », « si nous n’avions pas d’enfants je serais parti depuis bien longtemps »,..

2. Être attentif à sa qualité d’expression

Ici, nous abordons la partie de « comment exprimer ce que nous ressentons ». Vous trouverez une série de manuels et guides (voir livres conseillés, en fin d’article) qui vous aideront à trouver les balises à suivre, telles qu’évoquer les faits sans jugement (quand, où, quoi), parler de ce que l’on ressent à la première personne, exprimer nos besoins, faire une demande concrète, ne pas interrompre, répéter ce que l’autre vient de dire sans se défendre, demander confirmation de notre bonne compréhension, valider ce que l’autre ressent,…

Un certains nombres de valeurs et principes sont sous-jacents à tous ces conseils: les garder à l’esprit vous aidera à appliquer spontanément les points cités en haut, sans que cela soit trop mécanique.

Il est important de se souvenir que: le ressenti de l’autre est indiscutable, nous sommes tous les deux bien intentionnés, je prends soin de l’autre en m’exprimant, nous sommes une équipe, si l’autre m’irrite c’est que je ne l’ai pas compris, valider le ressenti de l’autre ne veut pas dire qu’on tolère ce qu’il fait ou lui donne raison,… Comme le formule Marshall Rosenberg, en relation nous avons le choix entre avoir raison et être heureux .

3. Savoir se montrer vulnérable

Être capable de se montrer vulnérable est une preuve de courage indispensable pour créer de la proximité dans votre couple: sans cela, de nombreux malentendus se produiront.

Selon notre histoire de vie, tempérament, culture…il nous sera plus ou moins difficile d’exprimer certaines émotions: la peur, la tristesse, la honte, la colère. Chacune de ces émotions sont pourtant nécessaires à votre équilibre, et au bon fonctionnement de vos relations. Des injonctions, interdictions, croyances, jugements auto-administrés font au contraire obstacle à cette expression vulnérable et ont un effet désastreux. En voici quelques exemples : “sois gentil quoiqu’il arrive”, “sois fort à tout moment”, “la tristesse et la peur, c’est pour les faibles”, “si tu te montres tel que tu es, on va te laisser tomber”, “n’ennuie pas les autres avec tes besoins”, “si tu exprimes tes limites, tu risques qu’on ne te tolère plus”, “quand tu es triste tu fais du mal aux autres”, “si tu reconnais la douleur de l’autre, il va l’utiliser contre toi”…  Être capable d’exprimer cette vulnérabilité, c’est s’épargner des années de souffrance et d’incompréhension.

4. Établir une connection émotionnelle profonde

Nous avons besoin de sentir que l’autre nous écoute profondément, que l’autre ressente ce que nous vivons: il n’est pas suffisant que l’autre comprenne intellectuellement. C’est souvent pour cette raison que nous avons une collection de “disques rayés” qui nous ressortons régulièrement, de blessures qui n’ont pas été écoutées et ressenties profondément.

Certains détails concrets peuvent vous aider : vous regarder dans les yeux, vous donner la main, vous prendre dans les bras après vous être écouté. Ces aspects non-verbaux sont à la base de tout le reste, il ne faut donc pas les sous-estimer. Si les mêmes sujets reviennent sans cesse, c’est probablement cette étape qui est manquante.

Votre qualité de présence est essentielle.

5.     Mettre en place des actions qui prouvent l’écoute

La communication ne s’arrête pas à la fin de la conversation: les gestes du quotidien sont le témoignage concret de votre écoute, empathie, compréhension.

Sans cela, tout ce qui précède perd de son poids, de sa valeur. Vous perdrez en crédibilité et confiance si vous êtes inconsistants, incohérent.

Nous avons une capacité limitée à croire en ce que l’autre dit: une fois que vous aurez épuisé votre “capital”, il sera très laborieux de reconstruire la confiance perdue.

A la lumière de ces principes, lire des livres sur le sujet est une bonne activité à faire en couple et vous aidera à améliorer votre communication.

Personnellement, je vous recommande :

  • Marshal Rosenberg, being me loving you
  • Thich Nhath Han, How to love
  • Harvel Hendrix How to find and keep love
  • John Gottman the 7 principles for making the marriage work
  • Five love languages Gary Chapman
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disputes thérapie de couple Bruxelles escrime

Les dynamiques de disputes les plus fréquentes

Bien qu’il existe une grande diversité de personnes et de façon d’être en couple, la pratique montre que les dynamiques de disputes conjugales sont très souvent les mêmes.

Vous pouvez vous rendre compte vous-même que vos disputes sont régulièrement des variations autour du même thème.

En prendre conscience et faire équipe à deux pour mettre un frein à ce qui use le couple peut être un grand soulagement.

La folie, comme dit GB Shaw, est de continuer à faire la même chose en espérant des résultats différents. Malheureusement, beaucoup de couples attendent trop longtemps avant de mettre en terme à ce qui épuise leur relation. De ce fait, malgré la prise de conscience qu’ils peuvent avoir, ils finissent dans un état de “burnout sentimental”, viscéralement incapables de continuer à essayer de sauver leur relation.

 Voici donc quelques exemples parmi lesquels vous vous retrouverez certainement:

1. Se sentir seul ou rejeté, et l’exprimer indirectement avec du ressentiment et de la colère, ce qui génère fréquemment une prise de distance du partenaire, qui ne sent pas accueilli et au contraire critiqué. Cela conduit alors à encore plus de rejet et de solitude, et à l’exprimer avec de plus en plus d’agressivité, passive ou non, et à devenir repoussant alors que l’on recherche en fait de la proximité.

Cette dynamique est le bon exemple de comment on peut obtenir l’opposé de ce que nous cherchons (la proximité) quand nous sommes incapables d’exprimer notre vulnérabilité de la façon la plus simple, à savoir en fait: « Je me sens seul, tu me manques, j’ai peur de te perdre »

2. Ressentir de l’insécurité, avoir peur de perdre l’autre et donc être dans un besoin contrôle de l’autre, de savoir ce qu’il fait, où il va, à qui il écrit…Cela génère paradoxalement plus d’évitement des sujets importants, des secrets, omissions,.. ce qui confirme alors les suspicions initiales et augmente la vigilance et la peur d’être transparent de la part du partenaire, qui veut éviter les colères et accusations.

Des insécurités mal gérées peuvent détériorer sérieusement la relation, et la tentative de contrôle génère finalement une perte de contrôle. Chaque partenaire, en voulant éviter la catastrophe (être trompé ou éveiller les peurs de notre partenaire), use la relation et crée la réalité qu’il voulait éviter avec tellement de précautions (d’un côté, « on me cache des choses », et de l’autre, « mon partenaire va se fâcher »)

3.  Vouloir garder pour soi une préoccupation, une incommodité pour éviter de déstabiliser la relation, de générer des conflits, pour préserver l’autre,…crée une distance indéfinie, incompréhensible. Cela entraîne fréquemment des doutes et de l’insécurité chez l’autre partenaire, qui note un changement d’attitude nié et/ou non-verbalisé, et doute alors également de son jugement pour évaluer si la relation va bien, imagine ses pires peurs, se fatigue de la distance, du mal-être, se sent seul et finit par s’éloigner lui-même.

Dans une relation de couple, un des partenaires peut éprouver des difficultés à se sentir légitime pour partager ses émotions, à demander de l’aide Il peut aussi vouloir préserver l’autre, ou maintenir une image forte à tout prix. Cette vision ne fonctionne qu’à court terme et crée une distance, amoindrit la complicité et fait que personne ne se sent à l’aise de partager sa vulnérabilité. Parfois, cette position est maintenue avec l’appui de certaines substances  (alcool, cannabis etc.)

4. Être complaisant et montrer ce que l’on pense que l’autre veut voir, souvent par peur de ne pas être accepté ou que l’autre nous abandonne, et s’épuiser dans cet effort constant et insoutenable. Un manque de réciprocité se fait alors sentir, qui remplit d’amertume, de ressentiment, conduit à devenir désagréable, à donner l’image d’une personne aux explosions arbitraires, immatures, excessives.

Notre volonté de bien faire et de plaire peut être un effort absurde: « Je montre ce que tu veux voir de moi pour que tu m’acceptes tel que je suis ». Cette stratégie ne peut marcher qu’à court terme. La meilleur chose est d’être authentique dès le début, ce qui vous fera gagner énormément de temps, même si parfois vous nous correspondrez pas aux attentes de l’autre.

5. Avoir un complexe d’infériorité, avoir peu d’initiative par peur de mal faire, et donc faire porter le poids de la responsabilité à l’autre, qui devient une autorité absolue. Le partenaire se fatigue alors, devient méprisant, ce qui confirme notre moindre valeur et incompétence, jusqu’à ce que le couple s’épuise. Un partenaire se sent écrasé et méprisé, tandis que l’autre a l’impression de devoir tout faire, d’être seul, et de moins en moins admiratif de l’autre.

L’image que nous avons de nous même biaise notre attitude et notre perception dans la relation, à un point tel que nous finissons par confirmer les idées que nous avions sur nous-même, telles que « je suis incapable, inférieur, je dérange, je devrais être discret, personnes ne m’aime.. »

6. Vouloir que l’autre pense, aime et gère la logistique comme nous le faisons nous-même, et être donc constamment déçu et dans le reproche. Ce comportement décourage notre partenaire, qui à la longue se lasse d’être le sujet d’une insatisfaction constante, se résigne, est encore moins impliqué et donc d’autant moins à la hauteur de nos exigences.

Nous avons tendance à penser que ce qui est évident pour nous l’est forcément pour l’autre, ce qui peut nous faire vivre dans une indignation constante. Il est important de se rappeler que nous avons des histoires et un tempérament différent, qui tous sont valides. Prenant cela en compte, nous devons apprendre à éveiller l’autre à notre sensibilité, pour l’aider à nous comprendre et mieux répondre à nos besoins. ( voir “five love languages”)

N’hésitez pas à faire équipe et à réfléchir en couple sur cet article. Livres conseillés :

  • Hold Me Tight – Sue Johnson
  • Attached The New Science of Adult Attachment – Amir Levine

Cette liste n’est absolument pas exhaustive. Elle vous montre l’aspect circulaire qui entretient et alimente les dynamiques de couple. Notre histoire personnelle, notre tempérament fait que nous aurons plus propension à une dynamique plutôt qu’une autre. C’est un élément très important à prendre en compte pour arrêter de vous montrer du doigt, de vous blâmer inlassablement, hargneusement et inutilement.

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Sexualité thérapie de couple Bruxelles

Les problèmes sexuelles les plus fréquents et leurs raisons

La sexualité est un domaine très complexe. Le contact intime est en effet un grand moment de vulnérabilité.

Pour certains, il peut être difficile de se laisser aller, tandis que pour d’autres, la sexualité est associée avec l’abus et la violence. 

D’autres encore ne peuvent pas mélanger désir et affection, ou se soumettent à une pression insupportable pour correspondre à des idées préconçues à propos de la sexualité.  

Tous ces éléments implicites font pression pendant l’acte et empêchent la connexion, la qualité de présence, le jeu et donc le plaisir.

J’ai l’habitude de dire qu’avoir une relation est un accident qui peut se produire pendant que vous passez volontairement un moment de qualité, de jeu, de connexion, d’intimité. 

Autant hommes que femmes, nous avons besoin d’une atmosphère de confiance pour nous laisser aller. 

Notre attention doit donc se focaliser sur ces éléments: conserver la confiance, parler des préoccupations implicites, s’enquérir de l’humeur de l’autre et de ses besoins. 

Sans cela, vous risquez de répéter des essais maladroits, frustrants et parfois blessants pour vous deux.

Le risque est d’aboutir au final à un cercle vicieux, dans lequel plus personne n’essaie, et où la sexualité, associée avec de nombreuses déceptions, est soigneusement évitée. 

L’impuissance, l’éjaculation précoce, le manque de lubrification… sont des obstacles courants à une sexualité satisfaisante: soyez patients, informez-vous, et ne vous mettez pas la pression. 

Dépasser ces obstacles ensemble peut vous rapprocher grandement et créer une complicité toute particulière. 

Ignorer des problèmes qui envahissent votre relation est une solution peut-être efficace à court terme mais très coûteuse pour votre relation, qui se détériorera lentement et silencieusement.

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Violence thérapie de couple Bruxelles

Pourquoi la violence dans le couple?

La violence dans les relations est sujet sérieux et largement répandu. 

Il est à noter que le mépris, l’indifférence, la négligence et la menace sont aussi des formes de violence non physique.

La violence est un facteur de poids pour mettre fin à une relation. 

Quand elle implique un enfant, cela devient même une question de responsabilité, malgré l’amour que l’on peut ressentir pour le conjoint violent.

Les partenaires dans les couples où la violence est présente ne sont pas forcément des mauvaises personnes, des personnes « méchantes ». 

Cependant, leurs peurs, sensibilités et insécurités les poussent vers des réactions impulsives, hors de contrôle, mal gérées et inacceptables.

Si vous êtes pris malgré vous dans ce genre de situation, il est extrêmement important que vous demandiez de l’aide.

Vous trouverez ci-dessous quelques clés de compréhension et exemples de dynamiques de couple menant à l’explosion de violence. 

Être attentif et conscient de ces dynamiques peut aider à prendre de la distance et à stopper le cycle habituel.

1. Les personnes particulièrement jalouses, méfiantes, pourront parfois recourir à la force pour s’assurer que leur partenaire ne va pas les laisser tomber. Dans des moments de menace de rupture, la violence peut arriver à leur sommet.

2. Face à un partenaire peu expressif ou fuyant, certains feront tout pour obtenir une réaction et auront recours aux insultes, menaces, coups,… Des réactions émotionnelles fortes sont parfois interprétées par certains comme un signe d’intérêt. Pour d’autres l’indifférence, la distance et le doute peuvent être encore plus douloureux que les cris et l’agressivité.

3. Certaines personnes ont vécu des situations d’enfance traumatisantes. Des éléments du présent évoquent des épisodes marquants du passé, et peuvent submerger la personne jusqu’à un état de perte de contrôle parfois dangereux. Il est important de bien se connaître, d’en parler en couple, et de travailler sur soi-même et se responsabiliser concernant la gestion de ses réactions.

4. D’autres personnes entrent simplement dans ce cycle de “tu me fais mal, je te fais mal”, menant à des escalades et surenchères parfois spectaculairement destructrices.

5. D’autres veulent résoudre immédiatement sans comprendre que l’autre cherche a temporiser son émotion pour ne pas exploser et faire du mal. Le partenaire qui veut résoudre tout de suite incapable de supporter son anxiété poursuit son partenaire acculé qui finis par exploser.

6. Certaines personnes peuvent paraître particulièrement mesquines:  se sentant mal, elles veulent que l’autre se sente mal également et le poursuivent avec rage malgré ses tentatives d’évitement, jusqu’à parfois arriver à son écroulement , ou à sa contre-attaque.

7. Certains, heureusement moins nombreux, manipulent froidement et font mal par pur plaisir: ils sont à repérer au plus vite et à éviter à tout prix.

Être en couple peut être une opportunité de grandir et de dépasser ensemble des traumas et réactions que nous reconnaissons comme inacceptables. 

Si votre partenaire n’a pas cette prise de conscience, ne se responsabilise pas, passe une limite que vous considérez inacceptable et retombe dans les même schémas malgré ces meilleurs intentions, il convient de mettre un terme à la relation. N’hésitez pas à faire appel à une structure d’aide, et à votre entourage proche. On peut comprendre quelqu’un et l’aimer tout en étant ferme et ne pas tolérer ce qu’il fait, en mettant fin à la relation si nécessaire.

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erreurs relation de couple thérapie Bruxelles

Les erreurs les plus fréquentes qui épuisent la relation

1. Attendre que l’autre se rende compte de ce dont j’ai besoin sans le demander

2. Donner plus que ce que je ne peux sans qu’on me le demande, ne pas autant recevoir en échange, ne rien dire et se charger de ressentiments

3. Éviter les problèmes, remettre à plus tard les conversations importantes, préférer un bien-être à court terme malgré le fait qu’il provoque un mal-être bien pire à moyen et long terme.

4. Être complaisant et calculer tout ce que l’on fait pour plaire et être accepté, puis finir par se fatiguer et abandonner la relation

5. Essayer de contrôler l’autre par peur qu’il nous trompe

6. Ne pas se sentir légitime d’exprimer nos besoins et limites, et donc ressentir un mal-être non exprimé

7. Penser que l’autre est comme nous, a les mêmes attentes, la même façon d’aimer, le même rythme, la même sensibilité, et donc s’offusquer régulièrement que cela ne soit pas le cas et mal interpréter les intentions des autres

8. Imaginer que les sentiments pour l’autre sont constants, et que leurs variations sont un signe que la relation est arrivée à son terme

9. penser qu’avoir du désir pour quelqu’un autre est le symptôme d’un amour terminé

10. Penser que nous nous comprenons parce que nous parlons la même langue et que nous avons entendu auditivement ce que l’autre nous a dit !

11. Ne pas se connaître soi-même, sa propre sensibilité, ne pas s’en responsabiliser et dès lors attribuer toutes nos réactions à l’autre, sans préoccupation pour son bien-être, sans gestion de soi

12. Penser que l’autre est responsable de notre bien-être, notre bonne humeur, notre bonheur et se remplir d’amertume et de reproches si ce n’est pas le cas

13. Tout faire ensemble et ne plus avoir de vie propre

14. Penser que l’autre est acquis

15. Penser que passer du temps ensemble est la même chose qu’être ensemble.

16. Mettre de côté des projets de vie personnels significatifs au nom de la relation

17. Rester en sachant que la relation n’est pas ce que nous voulons, mais que c’est confortable

18. Ne pas prioriser la relation

19. Laisser tout le monde rentrer dans l’intimité de la relation et donner son opinion

20. Penser que les doutes ne devraient pas exister

21. Être incapable de gérer son anxiété et recourir à l’autre de façon égo-centrée.

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Processus de pardon thérapie de couple Bruxelles

Le pardon et la restauration de confiance

Par notre façon d’être, nos gestes, nos absences, nos moments d’impulsivité, nous avons pu blesser la personne que nous aimons et briser irrémédiablement quelque chose dans notre relation. 

Restaurer la confiance, guérir des blessures demande du courage, de la responsabilité et une grande implication personnelle. 

Il est grand temps d’y travailler si les mêmes situations douloureuses sont évoquées inlassablement, que vous réagissez à vif ou encore si des ressentiments silencieux pèsent sur la relation, sans jamais être verbalisés.

Mettre le tout sous le tapis ne fonctionne qu’à court terme, et ne fait que conduire à l’accumulation d’autres blessures.  

Ce processus de réparation est laborieux et ne garantit pas l’obtention d’un pardon, ni la prolongation à tout prix de la relation. 

Comme thérapeute, je m’engage à vous accompagner dans cette démarche riche et délicate en prenant soin à ce que chaque étape soit réalisée dans les meilleurs conditions possibles. 

La prise en compte de blessures et le travail de réparation, bien qu’intense et difficile, peut être particulièrement enrichissant et rendre la relation plus forte.

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